Ma vie professionnelle dans le milieu de la hifi a débuté en 1978; passionné par la hi-fi, je construisais mes premiers récepteurs radio et amplificateurs à tubes dès l'âge de quinze ans; aujourd'hui, j'ai plus de trente mille réparations à mon actif.

Ce sîte est là pour vous présenter quelques travaux courants effectués sur divers appareils et vous proposer la remise en état, l'upgrade, la restauration et l'entretien de vos appareils haute-fidélité.

J'affectionne tout particulièrement la marque Marantz, mais prends en charge également tout appareil d'autres marques telles que Sansui, Kenwood, Sony, Pioneer, McIntosh, pour n'en citer que quelques unes.

 

Quelles sont les raisons du regain d'intérêt pour le Vintage ?

 

- la qualité mécanique de construction n'est plus ce qu'elle était; avant, on regardait moins au temps, au prix des matériaux; bien que le plastique existait, il était très peu employé : on préférait le bois et le métal, voire la bakélite.

 

- alors que la qualité de certains composants actuels est meilleure qu'il y a plusieurs décennies, ils n'équipent que les tout haut de gamme modernes.  D'autre part, les tolérances de fiabilité sont plus faibles que dans le passé (économie exige) : il n'est pas rare de voir des condensateurs se bomber après deux ou trois années de fonctionnement... parceque actuellement, par exemple, on monte un condensateur tenant 25 volts et 85°C pour un fonctionnement sous 24 volts, alors qu'on devrait en utiliser un de 35 V et 105°C.  De plus, la miniaturisation diminue la résistance.  Les mini composants SMD ne tiennent pas le coup devant des composants de taille cinq ou dix fois supérieures. Et on les retrouve dans des amplis Classe D de 1000 watts avec en prime une f.... alimentation PWM car le prix d'un bon gros transfo est plus élevé ! Quand ça saute, c'est souvent poubelle...

 

- le soudage : toujours pour une question économique, les bains de soudures sont réduits au strict minimum. Il n'est pas rare de voir les soudures se craqueler après quelques années seulement.  La technologie "écolo" de la soudure sans plomb fragilise les soudures si les pattes des composants ne sont pas parfaitement exemptes d'oxydation. Dans le passé, tout était soudé à la main à l'étain + plomb, c'était bien plus solide ! 

 

- la réparation : certains appareils actuels ne sont pas conçus pour être réparés : après seulement quelques années, les pièces - même d'usure - ne sont plus disponibles.  Une autre façon de faire renoncer un client est de faire en sorte que l'intervention soit onéreuse (il suffit notamment de voir à quel prix sont vendus les modules de remplacement) ou encore décourageante (le panneau inférieur ne se démonte pas, donc il faut extraire toute l'électronique pour intervenir).  A contrario, pour le Vintage, le taux de réparation potentiel est de plus de 90 % !

 

- la surchauffe : grosses puissances, petits boitiers : certains appareils actuels sont catastophiques à ce niveau ! De vraies cheminées qui aspirent la poussière et bouchent les aérations...

 

- la valeur de revente : achetez un appareil hi-fi moderne, revendez-le dans 6 mois ou un an : combien perdrez-vous ? Inversément, achetez un Marantz 1060, ou un Sansui série AU, et vous ferez un bien meilleur placement qu'à la Caisse d'Epargne ! A titre d'exemple, en 2008 j'ai pû acheter un beau 1060 pour 62 €, la cote actuelle approche les 180 €.

 

- l'aspect visuel : quoi de plus joli qu'un receiver Vintage avec son alu massif brillant et son magnifique cadran illuminé en bleu ou vert ? Sans parler des McIntosh avec leur face en verre sérigraphié... Certains Marantz avaient même le cadran peint à la main par de véritables artistes !

 

- le résultat : un haut de gamme Vintage surpasse la qualité et le confort d'écoute d'un appareil actuel au même prix ! Je ne parle même pas de la puissance qui n'était pas surévaluée à l'époque.  Certains haut-parleurs, comme les séries 604 d'Altec ou Gold de Tannoy plus vieux que nos enfants mettraient une claque à n'importe quel haut parleur actuel vendu un pont !!!

 

- la facilité d'utilisation : sur certains appareils actuels, régler les graves ou les aigües demande un gros effort de concentration (j'exagère à peine), sur un classique toutes les fonctions sont visualisées en un clin d'oeil.

 

Il faut tout de même noter que fin des années 60, la Hi-Fi coûtait bien plus cher qu'aujourd'hui - voyez ces exemples issus d'une revue de 1969 - dès lors, pourquoi encore hésiter à s'offrir un Vintage hyper-performant au prix d'un moyen de gamme actuel ?

 

Il est donc très important d'entretenir, de sauver même ces appareils qui pour certains, font partie du patrimoine; voici différents travaux réalisés :